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Ah, l’hiver. Ses plaques de verglas, ses matins où l’on a du mal à sortir de sous la couette, ses épidémies de grippe… et ses activités neige ! La semaine dernière, par exemple, j’ai fait une randonnée en motoneige au Toubkal. J’en avais déjà réalisée une l’année dernière, et j’avoue qu’il me tardait de recommencer. Et là encore, je n’ai pas été déçu. La motoneige offre des sensations vraiment uniques, à mon sens : on a à la fois la puissance de la moto et le plaisir de la glisse. Ce qui est déjà pas mal ! Mais je crois que c’est surtout l’ambiance très particulière qu’elle offre qui me plaît, en réalité. Quand vous pilotez sur une piste déserte et que la nuit tombe, le monde se réduit en effet à la lumière des phares. Vous avez alors un peu l’impression d’être un des derniers humains sur Terre. Rien que d’y penser, j’ai l’impression d’y être. Le rêve. Je ne sais pas pourquoi ces moments de solitude me plaisent tellement. Peut-être est-ce le fait de se reconnecter avec la nature. Toujours est-il que j’y trouve beaucoup de plaisir. Quand vous vous retrouvez au milieu de nulle part, vous remettez soudain les choses en perspective. La nature fait son petit effet sur vous. En effet, le Brexit n’est rien pour les arbres ; Donald Trump n’intéresse en rien la neige. Et en évoluant au milieu des éléments, vous prenez d’une certaine manière leur recul naturel : et du coup, vous revenez de ce genre de randonnée apaisé. Et vous savez quoi ? Je crois que tout le monde gagnerait à prendre un peu de ce recul. Il y aurait moins d’hystérie chez les politiques et dans l’actualité en général. Nous gagnerions tous à être un peu plus végétaux et minéraux ! Depuis cette virée en motoneige, pour ma part, je regarde d’un oeil plus tranquille les informations. Et ça, mon épouse apprécie beaucoup ! Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé cette rando en motoneige, si ça vous intéresse. Retrouvez plus d’informations sur l’organisateur de cette expérience de randonnée en motoneige au Toubkal.

Isaac Ohayon guide avec entrain les touristes qui affluent, toujours plus nombreux, dans la cour de la synagogue Lazama à Marrakech. « Ici, explique-t-il, vous entrez dans la dernière synagogue du Mellah », un terme qui désignait autrefois les quartiers réservés aux juifs dans les villes marocaines. Dans la cité ocre, destination touristique phare au Maroc, ce quincailler jovial de 63 ans ne compte pas son temps pour « faire revivre » ce lieu de culte et d’études construit en 1492 à l’époque de l’Inquisition, quand les Juifs furent chassés d’Espagne. « Beaucoup de touristes viennent d’Israël (…). Il y a une demande, vous ne pouvez pas imaginer ! », s’exclame-t-il. Au coeur d’un vaste programme de rénovation depuis un peu plus de deux ans, le quartier juif historique de Marrakech renaît, drainant un flot de visiteurs étrangers. Le chantier a déjà bénéficié d’une enveloppe de 17,5 millions d’euros. Rebaptisé Essalam (la paix en arabe) il y a une vingtaine d’années, il a repris début 2017 son nom originel « El Mellah », sur instruction du roi Mohammed VI, pour « préserver la mémoire historique des lieux » et « développer la vocation touristique » de Marrakech, selon le communiqué officiel. Les ruelles aux façades ocre ont retrouvé leur plaque en hébreu, celle qui abrite la synagogue est redevenue « Talmud Thora ». Sur la place voisine des Ferblantiers, un vaste espace piéton agrémenté de bancs et de palmiers accueille les bus de tourisme, à deux pas du souk (marché) aux épices, lui aussi restauré. « Depuis la rénovation du quartier, il y a de plus en plus de touristes », se félicite Jacob Assayag, 26 ans, « restaurateur et chanteur » qui se présente fièrement comme « le dernier juif jeune de Marrakech ». La « synagogue des exilés » que fait visiter M. Ohayon a accueilli des générations d’élèves de confession juive envoyés des villages berbères de la région pour s’initier à la Torah. Elle a été désertée au fil des départs, après la création de l’Etat d’Israël en 1948 et l’indépendance du Maroc de la France en 1956. ‘Grande nostalgie’ Dans les salles de classe transformées en petit musée, des photographies aux couleurs passées rappellent l’histoire de la communauté désormais dispersée en France, en Amérique du Nord et surtout en Israël. Un cliché sépia montre un vieil homme assis devant un monceau de malles avant le grand départ. « Ils emballent, vers un rêve pour lequel ils ont prié depuis plus de 2.000 ans », dit la légende. « L’Agence juive a commencé à recruter les plus pauvres dans les années 50 et puis tout le monde est parti après l’indépendance, au moment de la politique d’arabisation menée par Hassan II », raconte Rebecca, qui a grandi à Paris. Cette quinquagénaire qui ne veut pas donner son nom garde une « grande nostalgie » du Maroc, où elle revient souvent. Avant les vagues de départs, le pays accueillait la plus importante communauté juive d’Afrique du nord, de 250.000 à 300.000 âmes, selon les estimations. Il en resterait moins de 3.000 aujourd’hui au Maroc. Au pied de l’Atlas, Marrakech comptait à elle seule plus de 50.000 juifs au dernier recensement de 1947, mais ils ne sont plus qu’une petite centaine aujourd’hui, souvent très âgés, selon les informations recueillies sur place. Les maisons du Mellah ont été vendues, des familles musulmanes modestes se sont installées, le temps a lézardé les murs. « Souvent, on n’arrive même pas à réunir dix hommes pour la prière », soupire une fidèle de la vieille synagogue qui préfère garder l’anonymat. Mais, en ce jour joyeux qui marque à la fois la fin de la fête des Cabanes (Soukkot) et la Sim’hat Torah, avec des chants, des danses et des plats traditionnels, elle n’a « jamais vu autant de monde ». Une fois passées les portes du quartier, les visiteurs photographient avec enthousiasme les échoppes et les maisons aux portes ouvragées. « Beaucoup viennent chaque année d’Israël pour les fêtes et cette année plus encore, peut-être 50.000″, avance David, un guide israélien qui accompagne un groupe arrivé de Tel-Aviv via Malaga (Espagne) dans le cadre d’un circuit de huit jours.

L’interdiction de transporter en cabine des ordinateurs portables et autres appareils électroniques sur les vols directs entre le Maroc et les Etats-Unis sera levée jeudi, annonce mercredi la compagnie Royal Air Maroc dans un communiqué. RAM est la seule compagnie marocaine à assurer des vols directs vers les Etats-Unis, entre l’aéroport Mohamed-VI de Casablanca et New York et Washington D.C.. Les Etats-Unis ont interdit le 25 mars dernier les ordinateurs portables et tablettes en cabine sur les vols en provenance de dix aéroports dans huit pays – Egypte, Maroc, Jordanie, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Koweït, Qatar et Turquie -, redoutant que ces appareils soient utilisés pour dissimuler des explosifs. RAM ne précise pas pourquoi les restrictions ont été levées mais le département américain de la Sécurité intérieure a déjà supprimé les restrictions frappant six autres compagnies aériennes après l’adoption par ces dernières de nouvelles mesures de sécurité, notamment pour détecter les explosifs. Mardi, le département américain a fait savoir qu’il examinait les requêtes déposées par les trois compagnies encore visées par l’interdiction, RAM, EgyptAir et Saudi Arabian Airlines. EgyptAir a dit s’attendre à voir les restrictions levées mercredi, et Saudia à ce que l’interdiction soit supprimée sur les vols en provenance de Djeddah et Ryad à partir du 19 juillet. Fin juin, les autorités américaines ont exigé de nouvelles mesures de sécurité dans d’autres aéroports pour éviter d’étendre ces restrictions à d’autres pays. Ces mesures, qui devraient entrer en vigueur vers la mi-juillet, affecteront 180 compagnies aériennes opérant dans 280 aéroports de par le monde. Source : Séminaire USA.

Drame de l’alcoolisme dans une ville du centre du Maroc. Des personnes sans abri comptent parmi les victimes. Dix personnes sont décédées et six autres ont été hospitalisées dans un état grave, mardi 23 mai, après avoir consommé de l’alcool à brûler dans la ville d’El Hajeb, au centre du Maroc. Des personnes sans-domicile fixe comptent parmi les victimes, dont certains ont été évacués vers des hôpitaux des villes voisines de Fès et Meknès, rapporte l’agence MAP. Arrestation du fournisseur Lundi 22 mai, les autorités marocaines avaient annoncé un premier bilan faisant état de cinq morts. Le bilan s’est alourdi le lendemain lorsque cinq autres personnes, souffrant de brûlures intenses au niveau de l’œsophage et de l’estomac, ont succombé à leurs blessures. La police marocaine a annoncé avoir arrêté le fournisseur du breuvage mortel et l’avoir placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré, dans son dernier rapport sur le Sahara, distribué lundi aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, son intention de relancer le processus de négociations sur la base du réalisme et du compromis avec une nouvelle dynamique et un nouvel esprit pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité. Le rapport fait état de la décision du Maroc d’autoriser le retour de 17 fonctionnaires civils de la MINURSO, et sa coopération avec l’ONU pour clore définitivement ce dossier. Le Secrétaire général s’est référé à plusieurs passages du discours prononcé par S.M le Roi Mohammed VI à l’occasion de la commémoration du 41ème anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2016, et dans lequel le Souverain avait rappelé que: «Nos provinces du Sud (…) sont fortes par l’attachement de leurs enfants à leur marocanité et au système politique de leur pays». Le Souverain s’y est félicité du fait que les provinces du Sud, grâce à leur modèle de développement et aux projets qui y ont été lancés, sont devenues « un pôle de développement intégré et agissant dans son environnement régional et continental, et un axe pour la coopération économique entre le Maroc et sa profondeur africaine ». Par ailleurs, le rapport revient sur les élections législatives du 7 octobre 2016, soulignant que cette consultation populaire s’est déroulée “sans incident”. Le Secrétaire général a également exigé le retrait complet et immédiat du Polisario de la zone tampon de Guerguarate, affirmant qu’il «demeure profondément préoccupé par la présence continue d’éléments armés du front Polisario dans cette région, et par les défis que cela pose à la raison d’être de cette zone tampon». Il a reconnu, à ce propos, que cette situation risque d’“entraîner l’effondrement du cessez-le-feu” et d’engendrer un « impact dangereux » sur la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région. Dans ce rapport qui souligne clairement la responsabilité de l’Algérie dans ce différend, puisqu’il affirme qu’Alger est appelé à faire une importante contribution au processus des négociations, le Secrétaire général rappelle la validité des paramètres définis par le Conseil depuis 2007 pour parvenir à la solution politique mutuellement acceptable, à savoir: les négociations doivent se dérouler de bonne foi, tenant compte des développements depuis 2006, l’importance du réalisme et de l’esprit de compromis dans les négociations, la nécessité pour les parties de démontrer une volonté politique pour entrer dans une phase de négociations substantielles et intensives et l’appel aux Etats de la région de coopérer entre eux et avec les Nations unies pour réaliser des progrès dans les négociations. Par ailleurs, il a recommandé la prorogation de 12 mois jusqu’au 30 avril 2018, du mandat de la MINURSO.

«Je recommande que le Conseil proroge le mandat de la MINURSO de 12 mois supplémentaires jusqu’au 30 avril 2018», a-t-il indiqué en exhortant « le Conseil de sécurité à demander au front Polisario d’opérer un retrait complet et sans conditions de la région de Guergarate » et en saluant « la réponse positive du Maroc » à l’appel qu’il avait lancé aux deux parties pour se retirer de la région.

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Le terrain El Abdi à El Jadida sera, aujourd’hui à partir de 17 heures, le théâtre d’un match au sommet opposant le DHJ au WAC et entrant dans le cadre de la mise à jour du calendrier (22ème journée) du championnat national de football, Botola Maroc Telecom D1. Une affiche qui s’annonce sous de bons auspices et qui aura comme referees un trio d’arbitrage relevant de la Ligue du Gharb avec Khalid Ennouni au centre, secondé par Zakaria Abderrahim et Brinsi Beloua. Conscients de l’importance de cette rencontre dans la course au titre, les deux clubs sont entrés en concentration depuis dimanche dernier. Les Doukkalis ont élu domicile au Centre international de la lutte à El Jadida alors que les Casablancais ont opté pour un complexe touristique, également à El Jadida, et ce pour éviter toute pression et préparer comme il se doit cette explication. Le match DHJ-WAC se jouera donc au lendemain de la rencontre KACM-Raja, ce qui veut dire que les Jdidis et les Casablancais aborderont leur confrontation en connaissant l’issue de ladite rencontre et du nouveau classement des Verts. Bien avant ces deux matches, le WAC est leader avec 47 points, alors que le Difaâ est troisième avec 44 et entre les deux, il y a le Raja avec 45 unités. Trois sérieux protagonistes qui se trouvent sur le même mouchoir de poche et pour qui tout faux pas risque de leur coûter cher au décompte final. DHJ-WAC devrait sans aucun doute drainer un grand nombre de spectateurs tenus à faire preuve d’esprit de fair-play afin que ce sommet se déroule sans incidents. Il convient de rappeler que le deuxième match en retard de la 22ème journée devant opposer l’IRT à l’OCS a été programmé pour le 19 courant à 17 heures au Grand stade de Tanger. Le club tangérois aura à disputer un autre match de mise à jour (23è journée) contre le FUS, le 26 de ce mois à 19 heures au Complexe Moulay El Hassan à Rabat.

Bien entendu, le FUS et l’IRT ne pourront pas prendre part en cette fin de semaine aux péripéties de la 24ème manche du championnat, en raison de leurs confrontations respectives pour le compte des huitièmes de finale retour de la Coupe de la CAF. Pour la mise à jour de ce 24ème acte, deux rencontres sont programmées le 3 mai, à savoir IRT-KACM à 16 heures et HUSA-FUS à 18h00.

Après Abdelilah Hafidi, c’est au tour d’un autre joueur cadre de rempiler avec le Raja. Il s’agit du gardien de but Anas Zniti qui a prolongé son contrat, devant expirer en juin 2018, jusqu’en 2021.

Aucun autre détail n’a été apporté concernant cette transaction, rapportée par le site officiel du club, rajacasablanca.com

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Le 39ème Congrès des sociaux-démocrates suédois, au pouvoir à Stockholm depuis les législatives de septembre 2014, a rejeté dimanche à l’unanimité une motion proposée par quelques membres visant à reconnaître la pseudo-RASD. Une décision en phase avec la politique du gouvernement de Stefan Löfven qui avait renoncé, en janvier 2016, à établir des relations diplomatiques avec cette entité fantoche. Le Congrès du Parti social-démocrate suédois des travailleurs (en suédois Sveriges Socialdemokratiska Arbetareparti ou SAP), communément appelé « Sociaux-démocrates » (Socialdemokraterna) a connu la présence de plus de 30 partis dont l’USFP, représenté par Khaoula Lachguar, ainsi que plusieurs organisations dont la représentation de certaines dépassait les 50 membres. L’ambassadrice de Sa Majesté le Roi en Suède, Amina Bouayach, a également assisté aux travaux de ce congrès, en compagnie d’une conseillère politique de l’ambassade. Vu l’intérêt et l’importance de ce congrès dans l’agenda politique suédois, le Polisario y a dépêché une délégation composée de trois membres. Conduite par Mohamed Sidati, soi-disant ministre délégué auprès de l’UE, celle-ci comprenait également Fatima Mehdi, présidente de l’organisation des femmes au sein des camps de Tindouf et le représentant permanent des séparatistes en Suède. Tous ces membres qui ont, rappelle-t-on, pris l’habitude de participer à ce genre de manifestations, grâce au financement de certaines ONG suédoises, se sont efforcés d’exploiter la méconnaissance par le peuple suédois de la nature du conflit dans la région pour tenter de soutirer davantage de soutien financier en leur faveur. L’ambassadeur de l’Algérie en Suède s’est échiné à vouloir les épauler par sa présence aux ateliers traitant de la politique étrangère de la Suède. Toutes ces manœuvres n’ont pas entamé la volonté de la représentante du parti de la Rose. Laquelle a tenu à intervenir lors des ateliers consacrés à la parité du genre, à l’emploi des jeunes et aux relations internationales pour donner l’image idoine de l’expérience marocaine, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, d’édification démocratique, de développement durable et de coopération Sud-Sud. Les organisateurs ont été convaincus par la justesse des analyses qui leur ont été ainsi présentées et ont répondu favorablement à plusieurs propositions faites par la représentante de l’USFP. Particulièrement en ce qui concerne le renforcement d’un dialogue Sud-Sud qui ne soit pas forcément calqué sur les expériences qui ont cours dans les pays du Nord. Khaoula Lachguar a également affirmé que le meilleur moyen d’aider les pays africains à conforter la paix et le développement est de les encourager à débattre de leurs propres affaires sans tutelle, ni censure de la part des pays du Nord. Ce congrès, précise-t-on, a débouché sur l’adoption de la résolution soutenant le processus onusien relatif à la question du Sahara et à la non reconnaissance d’un Etat fantôme. Ce qui n’aurait pas été conforme avec le droit international et n’aurait pas servi les Sahraouis eux-mêmes, selon les propos de la ministre suédoise des Affaires étrangères et membre du Bureau politique du SAP, Margot Wallström. Lors de l’opération de vote, le Congrès a approuvé à une majorité dépassant les 90% la proposition de la ministre suédoise, ce qui renseigne amplement sur le nombre des pro-Polisario au sein du SAP. Cela confirme et la justesse de la position de l’USFP et la nécessité de persévérer à expliquer la réalité de la situation dans la région et à démentir les allégations mensongères du Front Polisario.

Il convient de préciser que le Parti social-démocrate suédois des travailleurs, fondé en 1889, a été au pouvoir presque sans discontinuité entre 1928 et 1996. Göran Persson était son premier secrétaire, et en même temps le Premier ministre du pays, du 22 mars 1996 jusqu’à sa défaite aux élections générales du 17 septembre 2006. Membre de l’opposition de 2006 à 2014, il est revenu au pouvoir suite aux élections générales du 14 septembre 2014, à l’issue desquelles il a formé une coalition avec les écologistes. Il est dirigé par Stefan Löfven, l’actuel Premier ministre.

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Le débat sur le financement des associations marocaines monte d’un cran. Une note de la direction des Affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC), datée du 27 mars 2017, « demande à l’ensemble des missions diplomatiques et consulaires, représentations des organisations internationales et régionales et agences de développement de veiller, systématiquement, à informer le MAEC et se concerter avec celui-ci préalablement à toute interaction, accord ou financement à conclure avec des organismes gouvernementaux, établissements publics, ou organisations non-gouvernementales marocaines ». En d’autres termes, les ambassades, les consulats et les représentations permanentes sont désormais obligés de prévenir ledit département de tout projet de contact ou de financement d’une institution ou ONG marocaines. D’après le site de Telquel, le ministère des Affaires étrangères affirme ainsi « sa volonté de reprendre la main sur la coopération internationale par un contrôle en amont, mais il se veut rassurant en expliquant qu’il s’agit d’une part d’avoir un œil sur l’origine des financements, et d’autre part sur leur emploi ». Un point de vue que ne partage pas Aziz Idamine, militant associatif, qui pense que la note verbale dudit département est infondée et n’a pas raison d’être puisqu’il existe, selon lui, plusieurs mécanismes administratifs et juridiques destinés à contrôler les financements étrangers des associations nationales. « Les ONG marocaines reçoivent des fonds étrangers via trois voies. Il y a d’abord le canal UE et le Conseil de l’Europe, deux mécanismes régionaux qui octroient des fonds aux ONG marocaines dans le cadre de partenariats et selon des cahiers des charges bien précis. Ces fonds sont destinés à financer certaines associations en matière de défense des droits de l’Homme, de renforcement de la démocratie et de l’égalité homme-femme, de consolidation de la citoyenneté… Il y a ensuite les fonds émanant de certaines ambassades et qui s’inscrivent dans le cadre d’une coopération dont l’objectif consiste à financer certaines associations afin de renforcer le débat public sur les droits de l’Homme. Le Maroc bénéficie de cette coopération internationale et il n’y a pas que les associations qui en profitent. En effet, les deux Chambres du Parlement bénéficient elles aussi d’un programme de renforcement des capacités des parlementaires en matière de législation et de contrôle financé par l’ambassade du Royaume-Uni. La Chambre des conseillers bénéficie, en outre, de l’aide logistique fournie par l’Agence américaine de développement international (USAID). Et enfin, il y a les dons en provenance des fonds et des fondations installées au Maroc et régis par la loi marocaine », nous a-t-il indiqué. Et de préciser : « Tous ces fonds sont sous la loupe de l’Etat qui contrôle tous leurs transferts via les voies administratives et juridiques (ministère de Finances, Cours des comptes) ou lors du dépôt par ces ONG de leurs bilans annuels auprès du SGG ». Pour notre source, le débat sur les financements étrangers des ONG ne date pas d’hier et il s’inscrit dans un contexte régional particulier. « On se rappelle le débat soulevé sur ce sujet en Egypte en 2012, en Tunisie en 2013 et de la déclaration, en 2014, de notre ministre de l’Intérieur devant le Parlement et dans laquelle il avait indiqué que des associations marocaines recevaient des subsides étrangers pour servir un agenda étranger. Et cette déclaration avait été la goutte qui avait fait déborder le vase entre l’Etat et le ONG. Notamment celles qui œuvrent dans le domaine des droits de l’Homme et dont les positions, les analyses, les observations et les rapports concernant les libertés individuelles, l’égalité, … ne caressent nullement l’Etat dans le sens du poil », nous a-t-elle déclaré. Et de poursuivre : « Une absurdité puisque l’Etat dispose des moyens administratifs et juridiques requis pour contrôler ces fonds. La question est de savoir s’il existe des zones d’ombre que l’Etat n’arrive pas à contrôler ou s’il y a autre chose qui le pousse à demander aux représentations diplomatiques et consulaires, aux représentations des organisations internationales et régionales et autres agences de développement de réagir comme prescrit par la note verbale du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération ».

Aziz Idamine va plus loin. Il estime que l’Etat sera le premier lésé par sa propre décision puisqu’il est le premier bénéficiaire de ces fonds étrangers. « La multiplicité des partenariats de la société civile marocaine avec les ONG étrangères, les organismes gouvernementaux et les ambassades a un impact diplomatique et politique d’une grande importance puisqu’elle donne du Maroc l’image d’un pays ouvert et respectueux des droits de l’Homme », nous a-t-il indiqué. Et de conclure : « Mais aujourd’hui, le Royaume renvoie une mauvaise image de lui avec de pareils agissements qui surviennent alors que la Tunisie, par exemple, vient de permettre l’installation sur son territoire de plusieurs associations étrangères. L’impact de la décision du MAEC sera aussi économique puisque l’Etat se privera de certaines ressources financières et de la création possible de certains postes d’emplois. Il faut rappeler que l’Etat traite les ONG comme des sociétés à responsabilité limitée (SARL) et les taxe lourdement ».

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La deuxième édition du Festival de Fès de diplomatie culinaire aura lieu du 27 au 30 avril 2017 sous le thème «Diplomatie culinaire dans le monde méditerranéen, les recettes de Ziryab». Lors de cette édition, le patrimoine gastronomique marocain, dans ses composantes arabo – andalouse, amazighe et judaïque, entrera en dialogue avec les traditions culinaires de l’Espagne, de la France et de l’Italie. Le fil conducteur de ces échanges sera exprimé par le voyage du grand Ziryab, à la fois fondateur de la musique andalouse et créateur d’une tradition gastronomique encore vivante. Fuyant Bagdad car son maître était devenu trop jaloux de son génie musical, Zyriab allait devenir non seulement le fondateur de la musique andalouse mais également un véritable arbitre du bon goût, à tous les niveaux, au même titre que Pétronne ou Brummel. Le domaine culinaire s’intégrait, pour lui, dans une conception globale de l’art de vivre. Ses chroniques culinaires lui ont ainsi permis de révolutionner l’art gastronomique en Andalousie mais également dans toute l’Europe. Symbole du métissage culturel, dont l’Islam a été l’agent le plus actif en Méditerranée pendant au moins 10 siècles, Ziryab comprit tôt que l’art de la table était propice à la diplomatie et à la paix. Dans l’esprit de cet événement, la tradition gastronomique marocaine cherchera à faire revivre un patrimoine d’une grande richesse et d’une grande authenticité qui reste ouvert aux influences et saveurs des différentes cultures du monde et à une nouvelle dynamique créative. Cette approche sera exprimée par les nombreux chefs internationaux participant au Festival comme ambassadeurs du patrimoine culturel gastronomique de leur pays. La cheffe marocaine, Najat Kaanache, rencontrera cette année, des personnalités aussi diverses que sont Christian Têtedoie, chef étoilé et meilleur ouvrier de France, Stefania Barzini, célèbre journaliste italienne, Oliel Makhlouf, grand chef cuisinier hébraïque et Fernando Pérez Fernández, grand chef espagnol à la tête de l’établissement «9 Balcones» de Huelva.

Au programme de cette deuxième édition, des dîners-débats seront organisés chaque soir et seront précédés par une création originale, artistique et musicale, inspirée du répertoire de Ziryab. Des projections de films, des expositions et des dégustations gratuites de produits du terroir auront également lieu quotidiennement.

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La confrontation cent pour cent marocaine entre le FUS et le MAS, comptant pour le match aller des huitièmes de finale bis de la Coupe de la CAF et disputée dimanche au Complexe Moulay El Hassan à Rabat, a tourné à l’avantage des locaux sur la marque de 2 à 1. Tandis que le troisième représentant du football national en cette C2 continentale, l’IRT, a été défait par 2 à 0, au stade 28 Septembre à Conakry, par la formation guinéenne du Horoya AC. Rien n’est encore joué pour l’explication FUS-MAS et le retour programmé en fin de semaine s’annonce des plus délicats pour les deux protagonistes. Lors de ce premier acte qui a drainé un nombre important de spectateurs, le Fath est parvenu à tenir le match du bon bout, ouvrant la marque dès la 20ème minute de jeu par l’entremise du revenant Mohamed Fouzir sur penalty. Sauf que les Fassis, lauréats de cette épreuve en 2011, n’ont pas lâché le morceau et ont cru jusqu’au bout en leur chance, recollant au score alors que la partie s’acheminait vers sa fin. Ils ont réussi à égaliser à la 84ème mn suite à un tir de Koffi Boua détourné par le jeune défenseur du FUS, Naif Agred. Le MAS n’a pu conserver ce résultat, puisque le FUS, reversé en cette Coupe de la CAF après avoir été éliminé en Ligue des champions par les Libyens d’Ahly Tripoli, a réussi à doubler la mise aux extra times par le réserviste Ahmed Jahouh. Pour ce qui est de l’IRT qui en est à sa première participation à une compétition africaine, il aura fort à faire lors du match retour au Grand stade de Tanger. Remonter un retard de deux buts est difficile mais pas impossible, sachant que d’après le site cafonline.com, les protégés d’Abdelhak Benchikha ne sont sortis de leur torpeur qu’en seconde période alors qu’ils étaient menés au score par 2 à 0.

Il convient de signaler en dernier lieu que pratiquement l’ensemble des rencontres de cet ultime tour avant la phase de poules se sont achevées en faveur des clubs qui se produisaient à domicile sur des scores étriqués. Exception faite pour les deux formations tunisiennes du CS Sfaxien et du Club Africain, tombeurs respectivement en déplacement de RC Kadiogo du Burkina Faso et d’AS Port-Louis de Maurice sur la marque identique de 2 à 1.

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