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Ils ont des vedettes ultra-rapides, des millions de dollars et le soutien des populations locales: les islamistes philippins qui viennent de décapiter un otage allemand s’illustrent encore une fois comme l’une des principales menaces de l’archipel. Le groupe Abou Sayyaf, dont les bastions sont des îles de l’extrême-sud, ne compterait que quelques centaines de combattants armés. Mais après une série d’enlèvements sans précédent, les autorités en appellent à l’étranger pour le confronter en mer. Les déclarations d’allégeance des cadres d’Abou Sayyaf à l’organisation Etat islamique (EI) et leurs promesses de créer un califat n’ont fait qu’ajouter aux inquiétudes. « Le problème de la nation, la plus grosse menace, dans les années à venir, je dirais que c’est le terrorisme. Ça va certainement arriver », a dit récemment le président Rodrigo Duterte. Dans un récent entretien avec l’AFP, le ministre de la Défense Delfin Lorenzana a cité Abou Sayyaf et d’autres groupes « terroristes » ayant prêté allégeance à l’EI comme la principale menace intérieure. « Nous tentons de faire plus d’efforts pour réprimer la croissance de l’EI dans le sud » des Philippines, avait-il dit. Ces deux dernières années, Abou Sayyaf a été impliqué dans l’enlèvement de dizaines de personnes dans des opérations de plus en plus audacieuses, pour la plupart contre des bateaux étrangers, mais aussi contre des complexes touristiques, dans le sud de l’archipel et en Malaisie voisine. Lundi, le groupe a posté une vidéo de la décapitation de Jurgen Kantner, 70 ans, enlevé en novembre sur son yacht. La rançon exigée (30 millions de pesos, 560.000 euros) n’avait pas été payée. Deux otages canadiens enlevés dans une marina sur une île touristique ont subi l’année dernière le même sort. Là encore, l’argent n’avait pas été versé. Abou Sayyaf détient encore 19 otages étrangers sur les îles de Sulu ou Basilan, à un millier de kilomètres de Manille, selon l’armée. La plupart sont des matelots vietnamiens, indonésiens et malaisiens kidnappés en mer. Ces enlèvements font craindre que la région, qui comprend une importante voie de fret maritime international appelée passage de Sibutu, ne se transforme en paradis pour pirates de type somalien. Manille dit avoir fait appel aux forces chinoises et américaines pour patrouiller ces eaux. Parallèlement, les Philippines ont engagé des négociations avec la Malaisie et l’Indonésie pour mener des patrouilles conjointes. M. Lorenzana avait expliqué que les bateaux de la marine et des gardes-côtes philippins étaient impuissants à rattraper ceux des pirates qui peuvent faire du 80 km/heure. « Abou Sayyaf a de meilleurs bateaux que nous ». Selon les analystes, l’envolée des enlèvements s’explique par deux événements survenus en 2014. D’abord la fin progressive d’un programme qui avait vu l’armée américaine former les forces philippines et fournir des services de renseignement. Une force de 600 soldats américains était déployée dans le sud par rotation. Ce programme avait pris fin quand Washington avait jugé que les islamistes, auteurs d’un attentat contre un ferry qui avait fait plus de 100 morts en 2004 à Manille, s’étaient dilués en « groupes désorganisés ». En 12 ans, le nombre de combattants était passé d’un millier à environ 300, selon les estimations de l’époque. Nombre des chefs avaient été tués ou arrêtés. « Le départ des conseillers américains a débouché sur une renaissance progressive d’Abou Sayyaf, et finalement, sur l’émergence de deux dizaines de groupes dans la mouvance EI », explique mardi à l’AFP Rohan Gunaratna, spécialiste du terrorisme régional à Singapour. En 2014 également, Abou Sayyaf avait touché le jackpot, affirmant avoir reçu plus de cinq millions de dollars réclamés pour libérer deux otages allemands. Ce fut un « tournant décisif » qui a encouragé davantage de gens à se lancer dans le business de l’enlèvement, dit Marc Singer, analyste chez Pacific Strategies and Assessments. Cette rançon et celles qui ont suivi ont permis aux ravisseurs d’acheter de meilleures armes et de meilleurs bateaux, ainsi que de payer les populations musulmanes locales qui les protègent et les abritent, selon les analystes. « C’est la fête quand il y a une rançon. Ils tuent une vache, un chèvre, pour célébrer ça », dit à l’AFP Rommel Banlaoi, président de l’Institut philippin de recherche sur le terrorisme.

Comme d’autres analystes, il pense que des éléments de la classe politique locale et des forces de sécurité sont corrompus par les islamistes, ce qui leur permet d’échapper aux offensives de l’armée. « C’est vraiment du crime organisé ».

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Des « scènes de guerre », pour les besoins du tournage de « Tempête du désert » (Desert Storm), nouveau long métrage chinois, de son réalisateur Dante Lam, faisaient partie dimanche, du décor du centre-ville de Rabat. Le temps de tournage de quelques scènes, le centre-ville, notamment l’Avenue Mohammed V, s’est transformé en « scène de guerre » : « Militaires » en tenue de combat, véhicules de transport de troupes blindés, artillerie lourde déployés le long du boulevard et des drones qui survolaient le centre-ville. Un décor inhabituel qui a suscité la curiosité des Rbatis qui ont immortalisé ces moments avec des vidéos et des photos. « Ce long métrage est l’une des grandes productions cinématographiques chinoises jamais tournées au Maroc depuis une dizaine d’années », a souligné son producteur exécutif, Zakaria Alaoui. C’est un film qui se tourne en plein cœur de la ville lumière, tout près du Parlement marocain ou devant la gare ferroviaire, s’est réjoui le producteur, faisant état de la mobilisation de 400 techniciens marocains et de 300 autres chinois qui se trouvent actuellement au Maroc, pour les besoins du tournage. « Ce film chinois, d’un important budget et avec des équipements colossaux, et dont le tournage s’étale sur près de 16 semaines dans plusieurs régions du Royaume, se veut l’une des plus grandes productions chinoises tournées au Maroc », a déclaré M. Alaoui à la MAP, ajoutant avoir collaboré, en 1989 à Erfoud, avec l’icône des films d’action, Jackie Chan, ou encore avec Ridley Scott dans la ville de Rabat. « En effet, nous avons déjà entamé le tournage de ce film à Casablanca, puis à Rabat, villes qui séduisent désormais de plus en plus de producteurs étrangers », a fait remarquer M. Alaoui, ajoutant que ce film chinois devrait faire escale également à Ouarzazate, Erfoud, Errachidia, Merzouga, Rissani, Salé, Marrakech, Tahanaout, El Haouz, Kénitra, Agadir et Tanger. Tout en remerciant les autorités locales pour leur appui au tournage de ce film, M. Alaoui a tenu à préciser que le choix a été porté sur cette journée de dimanche afin d’éviter toute éventuelle perturbation du cours normal de la vie à Rabat. Selon le Centre cinématographique marocain (CCM), la période du tournage qui a commencé le 6 septembre dernier devra se poursuivre jusqu’au 31 mai prochain. Produit par la société Turbo Creative Limited, ce long métrage devrait connaitre la participation de Jackie Chan. Le Maroc accueille de plus en plus de tournages internationaux. Récemment, le premier thriller du prochain film de Nicolas Cage a été en grande partie tourné au Maroc, alors que l’équipe de production de la série « Vikings », diffusée sur la chaîne américaine History, a été au Maroc en septembre dernier pour filmer une partie de sa cinquième saison dans la région de Ouarzazate. De même, la superstar bollywoodienne Shahrukh Khan a tourné récemment dans le Royaume « Raees », actuellement en salle, et Salman Khan, pour « Tiger Zinda Hai ». Votre avis nous intéresse. Cependant Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l’honneur et à la vie privée. Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.

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«Le Maroc se dote d’une police environnementale ». C’est ce que semblent croire plusieurs journaux et sites d’informations. Pour eux, le Royaume vient de lancer la première unité de police de l’environnement, composée de quarante membres et consacrée à « lutter contre les infractions environnementales ». De fait, cette unité de police n’a rien de nouveau. Elle est opérationnelle depuis 2014 dans les villes de Rabat, Casablanca et Mohammedia. De quoi s’agit-il donc ? S’agit-il de la généralisation de ces unités à l’ensemble du territoire national ou de l’installation d’une nouvelle promotion de policiers ? Personne ne le sait. « C’est purement de la communication», nous a déclaré Mohamed Benjelloun, expert en environnement qui estime qu’il s’agit là d’une mesure qui s’inscrit parfaitement dans le contexte de l’après COP 22. Il pense aussi que la création de cette police est absurde au vu des responsabilités qu’elle se doit d’assumer dans un contexte marqué par un vide en matière de qualification juridique des infractions écologiques et environnementales. « Les prérogatives de ces unités sont vastes et floues comme c’est le cas concernant le suivi de l’application de la loi n° 12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement ainsi que du contrôle, de l’inspection et de l’investigation», nous a-t-il précisé. Pis, ce dernier se demande comment ces policiers comptent intervenir dans des domaines où il n’existe pas de textes de loi pénalisant l’acte censé être répréhensible. En fait, le droit marocain ne donne nulle qualification à l’infraction écologique ou environnementale. Les infractions y figurant sont liées à la violation de normes déterminées par une réglementation rattachée à des domaines divers, à défaut de normes de police environnementale proprement dites. Les agissements incriminés sont donc soit des contraventions soit des délits dont la répression se caractérise par la multiplication et la dispersion des textes de loi y afférents. « Même les lois en vigueur ne sont pas appliquées. A titre d’exemple, les lois concernant les principes de « pollueur-payeur » et de « préleveur-payeur », n’ont jamais été opérationnalisées », nous a-t-il lancé avant de se demander si la police de l’environnement aura les pouvoirs nécessaires pour faire face aux grands groupes industriels, miniers et agricoles. En d’autres termes, la législation environnementale permet-elle de tenir réellement tête aux puissants lobbies économiques ? Outre ce vide juridique, notre source estime qu’il y a également déficit au niveau des juges formés en la matière et capables d’interpréter les lois régissant ce domaine. Idem pour les procureurs généraux. La multiplicité des intervenants dans le domaine de l’environnement complique également la tâche de ces unités de police. Nombreux sont ceux qui se demandent comment cette police compte coordonner son action avec celle des brigades de l’environnement relevant de la Gendarmerie Royale et des inspecteurs de contrôle du ministère délégué chargé de l’Environnement. Mieux, ces policiers agiront-ils sous l’égide du département de l’Intérieur ou de celui de l’Environnement ? Et qu’en est-il de l’environnement personnel et professionnel où ils évoluent ? Leurs démarches ne risquent-elles pas de se heurter aux appréciations, forcément subjectives en l’absence de textes de loi clairs et fondés, de personnes qui se croient autorisées à agir comme elles l’entendent sur leurs propriétés privées ou dans l’espace public ? Votre avis nous intéresse. Cependant Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l’honneur et à la vie privée. Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.

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Libé : Pourquoi ce livre et pourquoi maintenant ? Abdelouahed Radi : Ce livre est le fruit de deux ans de travail. Je l’ai écrit pour plusieurs raisons. D’abord, je veux m’adresser, à travers ces mémoires, aux jeunes pour qu’ils puissent se faire une idée sur l’histoire contemporaine du Maroc. En fait, on ne peut pas comprendre ce qui se passe aujourd’hui sans avoir une idée de notre passé et sans cela on ne peut pas envisager l’avenir. Mon livre est donc un travail de mémoire que je considère comme essentiel pour les nouvelles générations. Ensuite, j’ai espéré, par cette expérience, réconcilier, de nouveau, les jeunes avec la politique en évoquant l’exemple de certains hommes qui ont exercé la politique avec noblesse comme ce fut le cas avec la génération de Mohammed V, Allal El Fassi, Mohamed Belhassan El Ouazzani ou avec celle de Mehdi Ben Barka et Abderrahim Bouabid ou encore avec celle de Mohammed VI et d’Abderrahmane El Youssoufi. Aujourd’hui, on observe une désaffection politique chez les Marocains et une dévalorisation de la politique qui constitue un vrai danger pour notre pays. En fait, nos concitoyens ont tendance à oublier que la politique est essentielle dans le fonctionnement d’un pays, dans son orientation et que c’est elle qui permet aux citoyens de décider de leur sort. La politique doit être une priorité puisque c’est elle qui garantit et protège l’exercice démocratique. L’indifférence politique prépare plutôt le terrain devant les régimes dictatoriaux et l’absolutisme. Enfin, je veux laisser aux Marocains un document qui retrace une partie de notre histoire. Un exercice qui ne semble pas avoir été pratiqué par les premières générations d’hommes politiques et d’hommes d’Etat qui sont partis sans rien écrire sur la période où ils vécurent. En d’autres termes, j’ai essayé de participer à l’enrichissement de la bibliothèque nationale en pareils documents. A-t-il été facile pour un homme d’Etat et un politicien comme vous, de travailler sur ses mémoires ? J’ai eu la chance de vivre une longue vie politique. J’ai vécu la période du Protectorat, celle de l’indépendance et les années de plomb. J’ai été également un témoin direct des années de la transition politique et l’arrivée de Mohammed VI au pouvoir. Cependant, tout au long de ces années, je n’ai jamais pris de notes et je n’ai jamais eu un journal personnel. Les seules fois où j’ai écrit, ce fut durant les événements importants ou après mes rencontres avec de grandes personnalités. Mais, ma mémoire est toujours bonne et elle ne m’a pas trahi. Je n’ai pas trouvé de problèmes à me souvenir de tous les événements que j’ai vécus directement et de ceux dont j’ai été partie prenante de près ou de loin. …Mais est-ce que vous avez tout dit ? Absolument pas. Mes responsabilités d’homme d’Etat et d’homme politique ne me permettent pas de tout dévoiler et plusieurs choses ont été passées sous silence. Je suis soumis au devoir de réserve. Il s’agit surtout de secrets d’Etat et d’informations qui peuvent porter atteinte à certaines personnes. Et mon livre, je ne l’ai pas écrit pour faire des révélations fracassantes ou livrer des scoops. Quels sont les événements qui vous ont marqué ? Chaque époque a son importance et ses moments de bonheur ou de douleur. Mais certaines périodes m’ont marqué à jamais. Je me souviens encore avec souffrance de mes premières années d’enfance lorsque j’avais perdu mon père et ma mère et les difficultés que j’ai rencontrées après leurs décès. Les années d’études ont été également très difficiles à supporter. Le kidnapping et la mort de Mehdi Ben Barka m’ont beaucoup touché. Mais, il n’y a pas que ces moments douloureux, il y a également des périodes heureuses où j’ai ressenti un grand bonheur comme ce fut le cas lors de l’Indépendance du Maroc et le retour de Mohammed V. Quels enseignements avez-vous tirés de votre vie politique et personnelle ? S’il y a une chose que j’ai retenue tout au long de ma vie, c’est que la volonté, la patience et la capacité à consentir des sacrifices peuvent nous mener loin. L’être humain doit rester toujours optimiste. Moi, j’ai perdu ma mère à l’âge de 4 ans et mon père à l’âge de 9 ans, j’ai grandi comme orphelin à la campagne, mais j’ai défié tous mes handicaps car j’avais cette envie acharnée d’étudier. Il n’est pas question d’être riche pour avoir toutes les conditions pour réussir. Il faut seulement de la volonté et ne pas avoir peur. Avez-vous lu les biographies d’autres politiciens et qu’en pensez-vous ? Sincèrement, je n’ai pas lu tous les mémoires des hommes politiques marocains mais certains livres que j’ai pu consulter ne correspondent pas à la réalité historique dont j’ai été témoin. Je cite l’exemple des livres qui évoquent les pourparlers franco-marocains d’Aix-les-Bains. Plusieurs d’entre eux sont à l’opposé de ce que j’ai vécu et de ce que je connais. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai consacré tout un chapitre de ce livre à cette période. Je crois que ce genre de livres prépare le terrain devant les historiens et c’est à ces derniers de démêler le vrai du faux en faisant appel aux archives. Moi, je ne suis pas un historien. Je raconte les événements tels que je les ai vécus et selon un point de vue purement personnel. Cela n’a rien d’objectif mais l’objectivité est la mission des historiens. Propos recueillis par H.B Votre avis nous intéresse. 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Les océans ne sont pas seulement pollués par les amas de déchets flottants mais aussi par des microparticules invisibles de plastique, présentes dans les pneus et les vêtements synthétiques, qui affectent les écosystèmes et la santé, avertit mercredi l’IUCN. Elles représentent une part importante de la « soupe plastique » qui encrasse les eaux, soit entre 15 et 31% des quelque 9,5 millions de tonnes de plastique déversées chaque année dans les océans, indique l’Union internationale pour la conservation de la nature, dans un rapport. L’IUCN, institution de référence dans de nombreux domaines environnementaux, a découvert que dans beaucoup de pays développés d’Amérique du Nord et d’Europe, la pollution de ces particules a dépassé celle des déchets plastiques, qui eux font l’objet d’une gestion efficace. « Nos activités quotidiennes, telles que laver du linge et conduire, contribuent de façon importante à la pollution qui étouffe nos océans, avec des effets potentiels désastreux sur la riche diversité de la vie sous-marine et sur la santé humaine », avertit la responsable de l’IUCN, Inger Andersen, dans un communiqué. Ces particules se trouvent aussi dans les enduits de bateau, les marquages routiers, mais aussi dans les microbilles des cosmétiques et dans la poussière urbaine. « Nous devons regarder plus loin que la gestion des déchets si nous voulons traiter la pollution des océans dans son ensemble », estime Mme Andesern. Karl Gustaf Lundin, qui dirige le Programme marin et polaire au sein de l’IUCN, reconnaît que peu d’études ont été effectuées sur l’impact sur la santé de ces minuscules particules qui se retrouvent dans la chaîne alimentaire ou des ressources en eau. Mais, explique-t-il à l’AFP, elles sont suffisamment petites pour s’infiltrer dans les membranes, « et donc nous devons supposer qu’il y aura probablement un impact considérable ». L’IUCN demande donc aux fabricants de pneus et de vêtements d’innover pour rendre leurs produits moins polluants. M. Lundin suggère également que le caoutchouc soit à nouveau plus largement utilisé dans la fabrication des pneus, que les enduits plastiques soient bannis dans l’industrie textile et que les fabricants de lave-linge installent des filtres à micro voire nanoparticules de plastique.

La situation est particulièrement inquiétante dans l’Arctique, la plus grande source de produits de la mer pour l’Europe et l’Amérique du Nord, note M. Lundin.

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S.M le Roi Mohammed VI a eu, vendredi dernier, un entretien téléphonique avec M. Antonio Guterres, indique vendredi un communiqué du Cabinet Royal. Au cours de cet entretien, Sa Majesté le Roi a attiré l’attention du Secrétaire général de l’ONU sur la situation grave qui sévit dans la région de Guergarate au Sahara marocain, à cause des incursions répétées des éléments armés du Polisario et de leurs actes de provocation. Ces actes se sont produits un mois avant le retour du Maroc à l’Union africaine, afin de semer la zizanie et de tenter, en vain, de torpiller ce processus, souligne le communiqué. Conformément aux Très Hautes instructions Royales, les ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur, ainsi que l’Inspection générale des Forces Armées Royales, avaient signalé, à plusieurs reprises, ces actes à la MINURSO et aux Nations unies, rappelle le communiqué.

Sa Majesté le Roi a demandé au Secrétaire général de l’ONU de prendre les mesures urgentes et nécessaires afin de mettre un terme à cette situation inadmissible, qui menace sérieusement le cessez-le-feu et met en péril la stabilité régionale.

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Présente au Cambodge pour présenter son film sur les Khmers rouges, Angelina jolie a donné sa toute première interview télévisée depuis son divorce d’avec Brad Pitt. Elle y confie sa nouvelle vie sans l’acteur. Après des mois de silence et de tumulte médiatique, Angelina Jolie prend la parole pour la première fois à la télévision. Sur la BBC, l’actrice hollywoodienne est revenue sur son divorce d’avec Brad Pitt sans vouloir «trop en parler»: «C’était un moment très difficile… Nous sommes une famille», a-t-elle déclaré. Malgré une émotion palpable, l’actrice a voulu rester optimiste: «Nous serons toujours une famille et nous traverserons cette épreuve qui nous fera devenir une famille plus forte ». Le divorce n’a pas seulement chamboulé l’équilibre familial, il a aussi changé les habitudes des enfants. Depuis le départ de Brad Pitt, Angelina Jolie ne dort pas vraiment seule: «Maintenant, je traverse un moment où tout le monde dort dans ma chambre», a-t-elle expliqué. Elle partage désormais ses draps avec ses animaux et ses enfants: «Deux chiens, deux hamsters et deux enfants». Un joyeux bazar qui semble la réjouir: «C’est merveilleux». L’actrice tente de garder sa famille à flot. Un travail de chaque seconde: «Je me réveille en essayant de déterminer qui va sortir les chiens, qui va commencer à préparer les pancakes et si les enfants se sont bien brossé les dents». La vie de mère célibataire est une chose ardue mais Angelina Jolie garde son cap coûte que coûte: «Ma priorité sont mes enfants, nos enfants… Et mon objectif est de trouver une porte de sortie». Au cœur des temples d’Angkor, au Cambodge, Angelina Jolie a présenté son dernier film sur les Khmers rouges. Intitulé «D’abord ils ont tué mon père», le film est une adaptation du livre éponyme de la militante des droits de l’Homme Loung Ung. Au-delà de son caractère militant, le film est avant tout une plongée dans les origines d’un de ses enfants adoptés, Maddox. Adopté en 2002 dans un orphelinat de la province de Battambang, l’enfant vit depuis avec l’actrice. «Je voulais mettre l’accent non seulement sur la guerre, mais aussi sur l’amour de la famille et la beauté du pays, et je voulais en fait comprendre par quoi les parents biologiques de mon fils sont peut-être passés. Et je voulais mieux le connaître, mieux connaître son pays» a-t-elle confié. Les six enfants de l’actrice étaient présents lors de sa rencontre avec le souverain Norodom Sihamoni, avant la projection du film. Votre avis nous intéresse. Cependant Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l’honneur et à la vie privée. Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.

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