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Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré, dans son dernier rapport sur le Sahara, distribué lundi aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, son intention de relancer le processus de négociations sur la base du réalisme et du compromis avec une nouvelle dynamique et un nouvel esprit pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité. Le rapport fait état de la décision du Maroc d’autoriser le retour de 17 fonctionnaires civils de la MINURSO, et sa coopération avec l’ONU pour clore définitivement ce dossier. Le Secrétaire général s’est référé à plusieurs passages du discours prononcé par S.M le Roi Mohammed VI à l’occasion de la commémoration du 41ème anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2016, et dans lequel le Souverain avait rappelé que: «Nos provinces du Sud (…) sont fortes par l’attachement de leurs enfants à leur marocanité et au système politique de leur pays». Le Souverain s’y est félicité du fait que les provinces du Sud, grâce à leur modèle de développement et aux projets qui y ont été lancés, sont devenues « un pôle de développement intégré et agissant dans son environnement régional et continental, et un axe pour la coopération économique entre le Maroc et sa profondeur africaine ». Par ailleurs, le rapport revient sur les élections législatives du 7 octobre 2016, soulignant que cette consultation populaire s’est déroulée “sans incident”. Le Secrétaire général a également exigé le retrait complet et immédiat du Polisario de la zone tampon de Guerguarate, affirmant qu’il «demeure profondément préoccupé par la présence continue d’éléments armés du front Polisario dans cette région, et par les défis que cela pose à la raison d’être de cette zone tampon». Il a reconnu, à ce propos, que cette situation risque d’“entraîner l’effondrement du cessez-le-feu” et d’engendrer un « impact dangereux » sur la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région. Dans ce rapport qui souligne clairement la responsabilité de l’Algérie dans ce différend, puisqu’il affirme qu’Alger est appelé à faire une importante contribution au processus des négociations, le Secrétaire général rappelle la validité des paramètres définis par le Conseil depuis 2007 pour parvenir à la solution politique mutuellement acceptable, à savoir: les négociations doivent se dérouler de bonne foi, tenant compte des développements depuis 2006, l’importance du réalisme et de l’esprit de compromis dans les négociations, la nécessité pour les parties de démontrer une volonté politique pour entrer dans une phase de négociations substantielles et intensives et l’appel aux Etats de la région de coopérer entre eux et avec les Nations unies pour réaliser des progrès dans les négociations. Par ailleurs, il a recommandé la prorogation de 12 mois jusqu’au 30 avril 2018, du mandat de la MINURSO.

«Je recommande que le Conseil proroge le mandat de la MINURSO de 12 mois supplémentaires jusqu’au 30 avril 2018», a-t-il indiqué en exhortant « le Conseil de sécurité à demander au front Polisario d’opérer un retrait complet et sans conditions de la région de Guergarate » et en saluant « la réponse positive du Maroc » à l’appel qu’il avait lancé aux deux parties pour se retirer de la région.

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Le terrain El Abdi à El Jadida sera, aujourd’hui à partir de 17 heures, le théâtre d’un match au sommet opposant le DHJ au WAC et entrant dans le cadre de la mise à jour du calendrier (22ème journée) du championnat national de football, Botola Maroc Telecom D1. Une affiche qui s’annonce sous de bons auspices et qui aura comme referees un trio d’arbitrage relevant de la Ligue du Gharb avec Khalid Ennouni au centre, secondé par Zakaria Abderrahim et Brinsi Beloua. Conscients de l’importance de cette rencontre dans la course au titre, les deux clubs sont entrés en concentration depuis dimanche dernier. Les Doukkalis ont élu domicile au Centre international de la lutte à El Jadida alors que les Casablancais ont opté pour un complexe touristique, également à El Jadida, et ce pour éviter toute pression et préparer comme il se doit cette explication. Le match DHJ-WAC se jouera donc au lendemain de la rencontre KACM-Raja, ce qui veut dire que les Jdidis et les Casablancais aborderont leur confrontation en connaissant l’issue de ladite rencontre et du nouveau classement des Verts. Bien avant ces deux matches, le WAC est leader avec 47 points, alors que le Difaâ est troisième avec 44 et entre les deux, il y a le Raja avec 45 unités. Trois sérieux protagonistes qui se trouvent sur le même mouchoir de poche et pour qui tout faux pas risque de leur coûter cher au décompte final. DHJ-WAC devrait sans aucun doute drainer un grand nombre de spectateurs tenus à faire preuve d’esprit de fair-play afin que ce sommet se déroule sans incidents. Il convient de rappeler que le deuxième match en retard de la 22ème journée devant opposer l’IRT à l’OCS a été programmé pour le 19 courant à 17 heures au Grand stade de Tanger. Le club tangérois aura à disputer un autre match de mise à jour (23è journée) contre le FUS, le 26 de ce mois à 19 heures au Complexe Moulay El Hassan à Rabat.

Bien entendu, le FUS et l’IRT ne pourront pas prendre part en cette fin de semaine aux péripéties de la 24ème manche du championnat, en raison de leurs confrontations respectives pour le compte des huitièmes de finale retour de la Coupe de la CAF. Pour la mise à jour de ce 24ème acte, deux rencontres sont programmées le 3 mai, à savoir IRT-KACM à 16 heures et HUSA-FUS à 18h00.

Après Abdelilah Hafidi, c’est au tour d’un autre joueur cadre de rempiler avec le Raja. Il s’agit du gardien de but Anas Zniti qui a prolongé son contrat, devant expirer en juin 2018, jusqu’en 2021.

Aucun autre détail n’a été apporté concernant cette transaction, rapportée par le site officiel du club, rajacasablanca.com

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Le 39ème Congrès des sociaux-démocrates suédois, au pouvoir à Stockholm depuis les législatives de septembre 2014, a rejeté dimanche à l’unanimité une motion proposée par quelques membres visant à reconnaître la pseudo-RASD. Une décision en phase avec la politique du gouvernement de Stefan Löfven qui avait renoncé, en janvier 2016, à établir des relations diplomatiques avec cette entité fantoche. Le Congrès du Parti social-démocrate suédois des travailleurs (en suédois Sveriges Socialdemokratiska Arbetareparti ou SAP), communément appelé « Sociaux-démocrates » (Socialdemokraterna) a connu la présence de plus de 30 partis dont l’USFP, représenté par Khaoula Lachguar, ainsi que plusieurs organisations dont la représentation de certaines dépassait les 50 membres. L’ambassadrice de Sa Majesté le Roi en Suède, Amina Bouayach, a également assisté aux travaux de ce congrès, en compagnie d’une conseillère politique de l’ambassade. Vu l’intérêt et l’importance de ce congrès dans l’agenda politique suédois, le Polisario y a dépêché une délégation composée de trois membres. Conduite par Mohamed Sidati, soi-disant ministre délégué auprès de l’UE, celle-ci comprenait également Fatima Mehdi, présidente de l’organisation des femmes au sein des camps de Tindouf et le représentant permanent des séparatistes en Suède. Tous ces membres qui ont, rappelle-t-on, pris l’habitude de participer à ce genre de manifestations, grâce au financement de certaines ONG suédoises, se sont efforcés d’exploiter la méconnaissance par le peuple suédois de la nature du conflit dans la région pour tenter de soutirer davantage de soutien financier en leur faveur. L’ambassadeur de l’Algérie en Suède s’est échiné à vouloir les épauler par sa présence aux ateliers traitant de la politique étrangère de la Suède. Toutes ces manœuvres n’ont pas entamé la volonté de la représentante du parti de la Rose. Laquelle a tenu à intervenir lors des ateliers consacrés à la parité du genre, à l’emploi des jeunes et aux relations internationales pour donner l’image idoine de l’expérience marocaine, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, d’édification démocratique, de développement durable et de coopération Sud-Sud. Les organisateurs ont été convaincus par la justesse des analyses qui leur ont été ainsi présentées et ont répondu favorablement à plusieurs propositions faites par la représentante de l’USFP. Particulièrement en ce qui concerne le renforcement d’un dialogue Sud-Sud qui ne soit pas forcément calqué sur les expériences qui ont cours dans les pays du Nord. Khaoula Lachguar a également affirmé que le meilleur moyen d’aider les pays africains à conforter la paix et le développement est de les encourager à débattre de leurs propres affaires sans tutelle, ni censure de la part des pays du Nord. Ce congrès, précise-t-on, a débouché sur l’adoption de la résolution soutenant le processus onusien relatif à la question du Sahara et à la non reconnaissance d’un Etat fantôme. Ce qui n’aurait pas été conforme avec le droit international et n’aurait pas servi les Sahraouis eux-mêmes, selon les propos de la ministre suédoise des Affaires étrangères et membre du Bureau politique du SAP, Margot Wallström. Lors de l’opération de vote, le Congrès a approuvé à une majorité dépassant les 90% la proposition de la ministre suédoise, ce qui renseigne amplement sur le nombre des pro-Polisario au sein du SAP. Cela confirme et la justesse de la position de l’USFP et la nécessité de persévérer à expliquer la réalité de la situation dans la région et à démentir les allégations mensongères du Front Polisario.

Il convient de préciser que le Parti social-démocrate suédois des travailleurs, fondé en 1889, a été au pouvoir presque sans discontinuité entre 1928 et 1996. Göran Persson était son premier secrétaire, et en même temps le Premier ministre du pays, du 22 mars 1996 jusqu’à sa défaite aux élections générales du 17 septembre 2006. Membre de l’opposition de 2006 à 2014, il est revenu au pouvoir suite aux élections générales du 14 septembre 2014, à l’issue desquelles il a formé une coalition avec les écologistes. Il est dirigé par Stefan Löfven, l’actuel Premier ministre.

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Le débat sur le financement des associations marocaines monte d’un cran. Une note de la direction des Affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC), datée du 27 mars 2017, « demande à l’ensemble des missions diplomatiques et consulaires, représentations des organisations internationales et régionales et agences de développement de veiller, systématiquement, à informer le MAEC et se concerter avec celui-ci préalablement à toute interaction, accord ou financement à conclure avec des organismes gouvernementaux, établissements publics, ou organisations non-gouvernementales marocaines ». En d’autres termes, les ambassades, les consulats et les représentations permanentes sont désormais obligés de prévenir ledit département de tout projet de contact ou de financement d’une institution ou ONG marocaines. D’après le site de Telquel, le ministère des Affaires étrangères affirme ainsi « sa volonté de reprendre la main sur la coopération internationale par un contrôle en amont, mais il se veut rassurant en expliquant qu’il s’agit d’une part d’avoir un œil sur l’origine des financements, et d’autre part sur leur emploi ». Un point de vue que ne partage pas Aziz Idamine, militant associatif, qui pense que la note verbale dudit département est infondée et n’a pas raison d’être puisqu’il existe, selon lui, plusieurs mécanismes administratifs et juridiques destinés à contrôler les financements étrangers des associations nationales. « Les ONG marocaines reçoivent des fonds étrangers via trois voies. Il y a d’abord le canal UE et le Conseil de l’Europe, deux mécanismes régionaux qui octroient des fonds aux ONG marocaines dans le cadre de partenariats et selon des cahiers des charges bien précis. Ces fonds sont destinés à financer certaines associations en matière de défense des droits de l’Homme, de renforcement de la démocratie et de l’égalité homme-femme, de consolidation de la citoyenneté… Il y a ensuite les fonds émanant de certaines ambassades et qui s’inscrivent dans le cadre d’une coopération dont l’objectif consiste à financer certaines associations afin de renforcer le débat public sur les droits de l’Homme. Le Maroc bénéficie de cette coopération internationale et il n’y a pas que les associations qui en profitent. En effet, les deux Chambres du Parlement bénéficient elles aussi d’un programme de renforcement des capacités des parlementaires en matière de législation et de contrôle financé par l’ambassade du Royaume-Uni. La Chambre des conseillers bénéficie, en outre, de l’aide logistique fournie par l’Agence américaine de développement international (USAID). Et enfin, il y a les dons en provenance des fonds et des fondations installées au Maroc et régis par la loi marocaine », nous a-t-il indiqué. Et de préciser : « Tous ces fonds sont sous la loupe de l’Etat qui contrôle tous leurs transferts via les voies administratives et juridiques (ministère de Finances, Cours des comptes) ou lors du dépôt par ces ONG de leurs bilans annuels auprès du SGG ». Pour notre source, le débat sur les financements étrangers des ONG ne date pas d’hier et il s’inscrit dans un contexte régional particulier. « On se rappelle le débat soulevé sur ce sujet en Egypte en 2012, en Tunisie en 2013 et de la déclaration, en 2014, de notre ministre de l’Intérieur devant le Parlement et dans laquelle il avait indiqué que des associations marocaines recevaient des subsides étrangers pour servir un agenda étranger. Et cette déclaration avait été la goutte qui avait fait déborder le vase entre l’Etat et le ONG. Notamment celles qui œuvrent dans le domaine des droits de l’Homme et dont les positions, les analyses, les observations et les rapports concernant les libertés individuelles, l’égalité, … ne caressent nullement l’Etat dans le sens du poil », nous a-t-elle déclaré. Et de poursuivre : « Une absurdité puisque l’Etat dispose des moyens administratifs et juridiques requis pour contrôler ces fonds. La question est de savoir s’il existe des zones d’ombre que l’Etat n’arrive pas à contrôler ou s’il y a autre chose qui le pousse à demander aux représentations diplomatiques et consulaires, aux représentations des organisations internationales et régionales et autres agences de développement de réagir comme prescrit par la note verbale du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération ».

Aziz Idamine va plus loin. Il estime que l’Etat sera le premier lésé par sa propre décision puisqu’il est le premier bénéficiaire de ces fonds étrangers. « La multiplicité des partenariats de la société civile marocaine avec les ONG étrangères, les organismes gouvernementaux et les ambassades a un impact diplomatique et politique d’une grande importance puisqu’elle donne du Maroc l’image d’un pays ouvert et respectueux des droits de l’Homme », nous a-t-il indiqué. Et de conclure : « Mais aujourd’hui, le Royaume renvoie une mauvaise image de lui avec de pareils agissements qui surviennent alors que la Tunisie, par exemple, vient de permettre l’installation sur son territoire de plusieurs associations étrangères. L’impact de la décision du MAEC sera aussi économique puisque l’Etat se privera de certaines ressources financières et de la création possible de certains postes d’emplois. Il faut rappeler que l’Etat traite les ONG comme des sociétés à responsabilité limitée (SARL) et les taxe lourdement ».

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La deuxième édition du Festival de Fès de diplomatie culinaire aura lieu du 27 au 30 avril 2017 sous le thème «Diplomatie culinaire dans le monde méditerranéen, les recettes de Ziryab». Lors de cette édition, le patrimoine gastronomique marocain, dans ses composantes arabo – andalouse, amazighe et judaïque, entrera en dialogue avec les traditions culinaires de l’Espagne, de la France et de l’Italie. Le fil conducteur de ces échanges sera exprimé par le voyage du grand Ziryab, à la fois fondateur de la musique andalouse et créateur d’une tradition gastronomique encore vivante. Fuyant Bagdad car son maître était devenu trop jaloux de son génie musical, Zyriab allait devenir non seulement le fondateur de la musique andalouse mais également un véritable arbitre du bon goût, à tous les niveaux, au même titre que Pétronne ou Brummel. Le domaine culinaire s’intégrait, pour lui, dans une conception globale de l’art de vivre. Ses chroniques culinaires lui ont ainsi permis de révolutionner l’art gastronomique en Andalousie mais également dans toute l’Europe. Symbole du métissage culturel, dont l’Islam a été l’agent le plus actif en Méditerranée pendant au moins 10 siècles, Ziryab comprit tôt que l’art de la table était propice à la diplomatie et à la paix. Dans l’esprit de cet événement, la tradition gastronomique marocaine cherchera à faire revivre un patrimoine d’une grande richesse et d’une grande authenticité qui reste ouvert aux influences et saveurs des différentes cultures du monde et à une nouvelle dynamique créative. Cette approche sera exprimée par les nombreux chefs internationaux participant au Festival comme ambassadeurs du patrimoine culturel gastronomique de leur pays. La cheffe marocaine, Najat Kaanache, rencontrera cette année, des personnalités aussi diverses que sont Christian Têtedoie, chef étoilé et meilleur ouvrier de France, Stefania Barzini, célèbre journaliste italienne, Oliel Makhlouf, grand chef cuisinier hébraïque et Fernando Pérez Fernández, grand chef espagnol à la tête de l’établissement «9 Balcones» de Huelva.

Au programme de cette deuxième édition, des dîners-débats seront organisés chaque soir et seront précédés par une création originale, artistique et musicale, inspirée du répertoire de Ziryab. Des projections de films, des expositions et des dégustations gratuites de produits du terroir auront également lieu quotidiennement.

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La confrontation cent pour cent marocaine entre le FUS et le MAS, comptant pour le match aller des huitièmes de finale bis de la Coupe de la CAF et disputée dimanche au Complexe Moulay El Hassan à Rabat, a tourné à l’avantage des locaux sur la marque de 2 à 1. Tandis que le troisième représentant du football national en cette C2 continentale, l’IRT, a été défait par 2 à 0, au stade 28 Septembre à Conakry, par la formation guinéenne du Horoya AC. Rien n’est encore joué pour l’explication FUS-MAS et le retour programmé en fin de semaine s’annonce des plus délicats pour les deux protagonistes. Lors de ce premier acte qui a drainé un nombre important de spectateurs, le Fath est parvenu à tenir le match du bon bout, ouvrant la marque dès la 20ème minute de jeu par l’entremise du revenant Mohamed Fouzir sur penalty. Sauf que les Fassis, lauréats de cette épreuve en 2011, n’ont pas lâché le morceau et ont cru jusqu’au bout en leur chance, recollant au score alors que la partie s’acheminait vers sa fin. Ils ont réussi à égaliser à la 84ème mn suite à un tir de Koffi Boua détourné par le jeune défenseur du FUS, Naif Agred. Le MAS n’a pu conserver ce résultat, puisque le FUS, reversé en cette Coupe de la CAF après avoir été éliminé en Ligue des champions par les Libyens d’Ahly Tripoli, a réussi à doubler la mise aux extra times par le réserviste Ahmed Jahouh. Pour ce qui est de l’IRT qui en est à sa première participation à une compétition africaine, il aura fort à faire lors du match retour au Grand stade de Tanger. Remonter un retard de deux buts est difficile mais pas impossible, sachant que d’après le site cafonline.com, les protégés d’Abdelhak Benchikha ne sont sortis de leur torpeur qu’en seconde période alors qu’ils étaient menés au score par 2 à 0.

Il convient de signaler en dernier lieu que pratiquement l’ensemble des rencontres de cet ultime tour avant la phase de poules se sont achevées en faveur des clubs qui se produisaient à domicile sur des scores étriqués. Exception faite pour les deux formations tunisiennes du CS Sfaxien et du Club Africain, tombeurs respectivement en déplacement de RC Kadiogo du Burkina Faso et d’AS Port-Louis de Maurice sur la marque identique de 2 à 1.

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Encore une mauvaise note pour notre système d’éducation. Il est classé à la 136ème place sur 175 au niveau des pays par durée moyenne de scolarité. Une récente étude du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) a indiqué que l’espérance de vie scolaire d’un enfant marocain dans le primaire ne dépasse pas 5 ans, six mois et quatre jours alors que la durée moyenne est de six ans. Des statistiques internationales rapportent que cette durée dépasse les six ans dans les trois quarts des pays au monde voire 12 ans dans certains autres. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), le terme d’espérance de vie scolaire renvoie au pourcentage des membres de la population âgée de 15 ans et plus qui savent à la fois lire, écrire et comprendre un texte simple et court sur leur vie quotidienne. En général, on entend par “alphabètes” les personnes qui savent non seulement lire et écrire, mais encore compter, c’est-à-dire faire des calculs arithmétiques simples. Ce concept sert à indiquer le résultat cumulatif du travail accompli par l’enseignement primaire et par les programmes d’alphabétisation pour inculquer les compétences de base à la population, lui permettant ainsi de les appliquer dans la vie quotidienne et de continuer à apprendre et à communiquer en faisant usage de l’écrit. D’après le document du CSEFRS, la région de Marrakech-Safi est considérée comme le territoire où l’on enregistre le taux le plus faible d’espérance de vie scolaire avec 4,76 ans et le taux le plus fort d’inégalité d’accès à l’éducation avec 0,58%. La région de Laâyoune-Sakia El Hamra arrive en tête au niveau national en matière de durée de scolarité et d’égalité d’accès à l’éducation avec des taux respectifs de 0,42% et 7,2%, ce qui place cette région au niveau international à la 134ème position pour ce qui est de la durée de scolarité et à la 117ème quant à l’égalité d’accès à l’éducation. La région de Casablanca-Settat occupe la deuxième place suivie des régions de Rabat-Salé-Kénitra et Guelmim-Oued Noun. Au niveau des communes, l’étude du CSEFRS a indiqué que le taux de durée de scolarité varie d’une collectivité à l’autre allant jusqu’à 11,66 années de différence. En détail, ce taux est estimé entre 9 et 12 ans dans sept communes, à savoir l’arrondissement d’Agdal (Fès), Harhoura (Témara), Roches Noires et Maârif (Casablanca), Hassan, Souissi et Agdal-Ryad (Rabat). Ce dernier arrondissement est le premier au niveau national en matière d’égalité et de durée de scolarité. Certaines communes sont classées au bas du tableau avec un taux de durée de scolarité ne dépassant pas une année. Ce sont les cas de Tahlount Oussyas dans la province d’Essaouira, de Bouboud Amdlan dans la province de Chichaoua, Oulad Mansour à Tétouan, Bouchin dans la province de Figuig et Oulad Mohamed dans la province de Taourirt. L’étude a précisé que ce taux est trois fois plus faible que celui des pays où sévit la guerre civile. Des chiffres qu’il faut prendre avec précaution notamment à titre comparatif entre les pays. L’Unesco précise que ni la durée de l’année scolaire, ni la qualité de l’enseignement ne sont nécessairement les mêmes partout. De plus, comme cet indicateur ne tient pas compte directement du redoublement, il n’est pas comparatif au niveau des pays où le passage à la classe supérieure est automatique et ceux où le redoublement est permis. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que dans certains pays, les effectifs scolarisés ne dépendent pas des nombreuses formes d’apprentissage et de la formation continue. Pour toutes ces raisons, l’Unesco considère qu’il convient d’interpréter ce facteur à la lumière d’autres indicateurs complémentaires, en particulier le pourcentage de redoublement. Votre avis nous intéresse. Cependant Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l’honneur et à la vie privée. Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.

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Le cerveau de certains « super-seniors » vieillit plus lentement, perdant moins de volume que la majorité des personnes âgées, préservant plus longtemps leurs capacités cognitives, ont constaté des chercheurs, espérant ainsi mieux comprendre la dégénérescence mentale liée au vieillissement. Ces scientifiques dont les travaux sont parus mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) ont découvert que ces « super-seniors » de 80 ans et plus, avaient un cortex cérébral nettement plus épais que la moyenne. Cette matière grise qui recouvre les deux hémisphères cérébraux est le siège de la pensée, de la mémoire, de la vision et des autres informations sensorielles. Pendant les dix-huit mois de l’étude, les « super-seniors » ont subi une perte de volume de leur cortex cérébral deux fois moins rapide que les autres sujets et affichaient, à plus de 80 ans, une mémoire aussi vive que des sujets de 50 à 65 ans. « Vieillir s’accompagne souvent d’un déclin cognitif ou dans certains cas de démence », relève Amanda Cook, une chercheuse en neuropsychologie clinique à l’Université Northwestern de Chicago, l’une des auteurs de cette étude. « Le groupe de +super-seniors+ laisse penser que le déclin cognitif avec l’âge n’est pas inévitable », pointe-t-elle. Ces chercheurs ont soumis 24 « super-seniors » et douze personnes du même âge d’un niveau de formation comparable à un IRM du cerveau pour mesurer l’épaisseur de leur cortex et déterminer l’évolution de leur santé cérébrale au cours d’une période de dix-huit mois. Au bout d’un an, la réduction de l’épaisseur du cortex était de 1,06% chez les « super-seniors » contre 2,24% dans le groupe de contrôle. « Nous avons constaté que les +super-seniors+ étaient plus résistants au taux normal de déclin du cerveau que nous observons dans la moyenne des personnes âgées », explique Emily Rogalski, professeure adjointe de neurologie cognitive à la faculté de médecine de l’Université Northwestern et principale auteure de ces travaux. Votre avis nous intéresse. Cependant Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l’honneur et à la vie privée. Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.

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Le pari est réussi pour la formation italienne Mezzotono. Pour sa seconde prestation à Casablanca, en l’espace de six ans, le quintette vocal a offert un spectacle digne de sa réputation devant un public encore plus nombreux que lors de sa précédente prestation. Mezzotono s’est produit récemment a cappella à la salle du Théâtre du Consulat général d’Italie à Casablanca dans une ambiance dont seuls ses membres connaissent le secret, devant un public tout aussi enthousiaste que réceptif. Il faut dire que le groupe, qui s’y était déjà produit en décembre 2010, donnait ce soir-là un concert sous le signe « Made in Italy », entièrement réalisé a cappella avec une maitrise et une dextérité déconcertante. Fabio Lepore (ténor et leader du groupe), Daniela Desideri (soprano), Luciana Zanfino (mezzo-soprano), Andrea Maurelli (basse vocale) et Maurizio Semeraro (baryton) ont agréablement agrémenté la soirée reproduisant avec ingéniosité le son des différents instruments musicaux. Comme l’a souligné dans son mot introductif la présidente de la Dante A Alighieri, Marina Sganga Menjour, le quintette est considéré comme un des meilleurs ensembles vocaux italiens. Un groupe qui s’est fixé comme but de répandre la «tradition et la culture italiennes à travers une clé différente et musicalement très particulière », a-t-elle rappelé. Il est à souligner qu’au cours de cette soirée, articulée autour de titres représentant des périodes très différentes de la culture musicale italienne, le public a apprécié à sa juste valeur tout le bien que l’on pense de cet ensemble qui a interprété une douzaine de chants dans une variété de rythmes et de styles particulièrement intéressants. Durant près de deux heures, Mezzotono a animé les lieux, offrant un spectacle de pop, jazz, bossa nova, mambo allant de celles en Pouilles jusqu’aux plus célèbres chansons du répertoire classique italien. Face à la prouesse de ses membres, le groupe expliquait dans un entretien accordé à notre rédaction en 2010 que « le grand travail consistait à étudier, maîtriser et harmoniser les sonorités qu’on veut reproduire sur scène en tenant compte des capacités des uns et des autres ». Dans cet entretien, l’ensemble concédait que cela n’est pas un exercice facile, mais qu’à force de travailler et avec l’expérience, ils étaient parvenus à maitriser les sons de la plupart des instruments. Ce dont s’est effectivement rendu compte le public qui a ainsi savouré des sonorités d’une grande beauté et apprécié les capacités vocales de chacun des membres du groupe. Rappelons, en effet, que le spectacle «Made in Italy ! Mezzotono» est réalisé entièrement sans instruments, ni accompagnement de la chorale. Les cinq musiciens reproduisent les instruments musicaux avec une variété de rythmes et un sens comique qui transforme le concert en un spectacle participatif. Soulignant le professionnalisme des chanteurs qui composent le quintette, le leader de la formation Mezzotono, Fabio Lepore, a affirmé que pour chanter a capella, on «doit avoir une très bonne intonation et pas seulement une excellente voix». A propos du répertoire du groupe, il a expliqué que «nous avons décidé de n’interpréter que des chansons en dialecte italien pour être plus original. Ceci dit, le choix des chants est fait en pensant à la voix du chanteur qui l’interprétera ». A la question de savoir s’il y a un genre plus approprié au concert de musique a capella, Fabio Lepore répond en ces termes : «Non, il n’y a pas vraiment une différence. Cela dit, dans un concert d’une heure et demie, nous préférons proposer une palette de genres musicaux afin que le public apprécie comme il se doit notre travail. Par ailleurs, chaque membre du groupe a un penchant pour un genre particulier, ce que nous essayons de respecter».

A noter que cette soirée a été organisée par le Consulat général d’Italie à Casablanca et Dante Alighieri en collaboration avec l’Institut italien de Rabat. Le lendemain, le groupe s’est produit à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) à Rabat dans une ambiance tout aussi intense.

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Les Etats-Unis ont lancé, jeudi, une frappe de missiles contre une base aérienne en Syrie, en réaction à l’attaque chimique menée contre une ville rebelle dans le nord-ouest du pays, a indiqué un responsable du département de la Défense US. Quelque soixante missiles de croisière de type Tomahawk ont été tirés depuis des destroyers de l’US Navy dans l’est de la mer Méditerranée contre plusieurs cibles de la base de « Shayrat » près de la ville de Homs, au centre du pays, a fait savoir la même source. D’après le responsable du Pentagone, cette base aérienne est « associée au programme » syrien d’armes chimiques et « directement liée » à l’attaque perpétrée contre la localité de Khan Cheikhoun le 4 avril et ayant tué 58 civils et blessé quelque 170 autres, dont des enfants. Washington avait accusé, plus tôt dans la journée, « le régime du président Bachar al-Assad d’être responsable du raid. Le président Donald Trump est allé même jusqu’à réclamer que « quelque chose se passe » contre le régime syrien. Pour sa part, l’armée syrienne avait «catégoriquement» démenti «avoir utilisé toute substance chimique ou toxique par le passé comme mardi à Khan Cheikhoun». Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies n’étaient pas parvenus à se mettre d’accord jeudi sur la réponse à apporter à l’attaque chimique présumée en Syrie, juste avant que les Etats-Unis ne frappent le pays. En marge de la réunion à huis clos du Conseil de sécurité, la Russie avait pourtant mis en garde les Etats-Unis contre une éventuelle intervention militaire contre son allié syrien, affirmant qu’il pourrait y avoir « des conséquences négatives », selon l’ambassadeur russe. « S’il y a des actions militaires, toute la responsabilité sera sur les épaules de ceux qui auront initié une telle entreprise tragique et douteuse », a déclaré l’ambassadeur russe Vladimir Safronkov à la sortie de cette réunion. Mais cet avertissement n’a pas été entendu: peu après la réunion du Conseil, les Etats-Unis ont tiré 59 missiles contre une base aérienne syrienne, accusant le régime de Bachar al-Assad d’avoir utilisé un agent neurotoxique semblable au gaz sarin lors du bombardement contre la ville de Khan Cheikhoun mardi, qui a fait au moins 86 morts, dont une trentaine d’enfants. Trois projets de résolution ont été discutés par le Conseil de sécurité mais aucun n’a été approuvé. Quatre soldats syriens ont été tués vendredi par les frappes américaines en Syrie qui ont également « détruit presque totalement » la base aérienne du régime qui était visée, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). « On a la confirmation de la mort de quatre militaires dont un général de brigade dans l’armée de l’air. Il y a également des dizaines de blessés », a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH. Selon lui, « c’est la base d’où a décollé l’avion qui a frappé Khan Cheikhoun », ville contrôlée par des rebelles et des jihadistes dans le nord-ouest syrien où 86 civils ont été tués mardi dans une attaque chimique présumée. La base « a été presque totalement détruite: les avions, le tarmac, le dépôt de fuel et le bâtiment de la défense aérienne ont été pulvérisés », a-t-il ajouté. « Il y avait des avions de type Soukhoï-22, Soukhoï-24 et Mig-23″, d’après l’OSDH, qui dispose d’un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers la Syrie. Le bâtiment où logent les officiers a été endommagé. Selon lui, cette base aérienne militaire d’Al-Chaayrate, visée par les frappes, est la plus grande de Syrie après celle de Lattaquié (ouest). L’opposition syrienne s’est félicitée de ces frappes et a appelé à la poursuite des bombardements jusqu’à « neutraliser la capacité » du régime à lancer des raids contre ses adversaires, a déclaré à l’AFP un porte-parole. « La Coalition de l’opposition salue la frappe et appelle Washington à neutraliser la capacité du (président syrien Bachar al-) Assad à mener des raids », a indiqué Ahmad Ramadan. »Nous espérons la poursuite des frappes », a-t-il ajouté.

Le président russe Vladimir Poutine a considéré les frappes américaines contre la Syrie comme une « agression contre un Etat souverain » en violation des normes du droit international se fondant « sur des prétextes inventés », a déclaré vendredi le Kremlin, cité par les agences de presse russes tandis que l’Iran « condamnait vigoureusement » ces frappes. La France, la Grande-Bretagne et Israël ont aussitôt apporté vendredi leur soutien « total » aux frappes des Etats-Unis contre la Syrie.

« Mes chers compatriotes, mardi, le dictateur syrien Bachar al-Assad a lancé une horrible attaque avec des armes chimiques contre des civils innocents. En utilisant un agent neurotoxique mortel, Assad a arraché la vie à des hommes, femmes et enfants sans défense. Beaucoup ont connu une mort lente et brutale. Même de beaux bébés ont été cruellement assassinés dans cette attaque véritablement barbare. Aucun enfant de Dieu ne devrait avoir à subir une telle horreur.

Ce soir, j’ai ordonné une frappe militaire ciblée sur la base aérienne en Syrie d’où a été lancée l’attaque chimique. Il est dans l’intérêt vital de la sécurité nationale des Etats-Unis d’empêcher et de dissuader la dissémination et l’utilisation d’armes chimiques mortelles.

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